dimanche 17 mai 2015

L'air est conditionné

Les premiers jours passent vite. Je m'installe et je reste déconcerté à la fois. J'ai persisté à chercher un centre, penser ballades à pieds.La ville n'est tout bètement pas faite pour mais les habitudes sont scotchées aux pieds et voudraient se promener.

On la sillonne beaucoup , furtivement. Le payasage de ce grand pont avec la mer tout autour, les palmiers, les bateaux, ailleurs est devenu familier. 

Pas d'immeubles anciens, pas de vieux Paris, ça aussi ça perturbe l'oeil. Juste Miami beach, les virées vers la galerie au sud,little haiti avec quelques enseignes , proclamations religieuses en français.








Premiers collages, finalement quand même un peu à la sauvage, dans l'esprit, un bâtiment pourri avec quelques commentaires de rares passants, de la curiosité de loin. Premères excitations de papier , le temps de...mes bras sont rouges écrevisses.

Je suis aidé chaque jour par un des assistants de Lexïng, la galeriste qui m'a invité. Ils sont toujours aux petits soins, attentifs, curieux. On traine un peu entre missions, un cidre au Churchill, improbable pub anglais au milieu d'ailleurs. Improbable rencontre aussi de murs de la talentueuse Kashink, un peu de paris vingtième au milieu de minwood, quartier "branché" peuplé de murs à fresques, propres, nettes souvent magnifiques.

Doucement j'encaisse le choc de la différence, je m'installe dans les instants ,de petits rites, nager sans et sous l'eau furtivement, le buffet à volonté du breakfast, peuplé de gâteaux que je dépeuple jusqu'à marcher ondulant dans mon dikies. Il y assi le sauna, le sauna de l'hotel. Ne te moques pas mon ami mais je n'avais jamais mis les pieds dans un sauna, c'est comme la vie, étouffant et merveilleux.

On s'écrit plus tard l'air est conditionné.

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