lundi 19 septembre 2016

Nous danserons jusqu'à ce que le monde tourne rond

Nous danserons jusqu'à ce que le monde tourne rond c'est l'exposition annuelle à la galerie Eko Sato à Paris, Ménilmontant, rue des cascades, quartier doux de Paris.

Ma préférée je crois, tant pour les dessins aux murs que pour son vernissage puisqu'une exposition c'est souvent ça aussi, surtout qu'on en garde. Un vernissage je le vois comme une petite fête, une retrouvaille entre amis dans l'esprit qui se croisent pour un sourire de près de loin et puis vont danser, sourire ou grincer ailleurs. Si on se souvient de lui comme d'un partage et d'une petite joyeuseté c'est que la sauce a pris.



Sur les murs il y a une série de dessins un peu différent et pas vraiment des autres fois. J'avais fait une, deux, un peu plus de fois des dessins qui traitent toujours d'échapper au monde par la douceur, d'un petit espace où s'évader et de tendre mais la tendresse y est un peu ou beaucoup plus de peau, de jeu, de danse et à deux.

Entre dessiner un enfant blotti dans son imaginaire et des adultes enfouis dans la peau de l'autre , peu de différences dans la démarche, c'est la suite du jeu, de l'émerveillement et la construction d'un temps où le monde se tait, où l'on est dans l'insant et ne décortique, pense rien. 

J'ai cru, pensé dessiner le désir et les corps, ce n'est pas vraiment ça finalement ou seulement discrétement, comme on veut, peut être seulement qu'ils dansent, se regardent, c'est peut être l'instant d'avant ou totalement pendant.

Photo Mohamed Khalil

Une dizaine de dessins où mes couples habituels ( ils? elles? eux?) se font face, fixent, caressent, soutiennent et se désintéressent ,fort heureusement, totalement de nous. Ils font, font, font mais des dessins ça ne se raconte pas, ça se regarde (ou pas).



Une exposition pensée plus tôt, mise de côté parce que ci ou ça et encore ça, parce que la vie est parfois trop sèche aussi pour esquisser le désir, il faut manquer sagement, en énergie ou vivre pleinement pour ancrer. La plupart des dessins venus cet été, ce mois d'août tellement parisien et tous ces mois tellement parisiens qu'il faudra courir ailleurs caresser l'herbe et le béton. Le format est plus grand, un peu plus grand mais toutes les étapes d'un peu font peur beaucoup. La prochaine peur sera le livre avec des histoires.

Photo Duchesse Anne


Avant l'exposition il y avait aussi aller voir jouer Kiki Béguin à la nouvelle seine parce que je voulais une surprise glmaour, une cerise à beaux atours sur gâteau à la crême sans fouetter. Jackie Tadéonie alias Kiki Béguin est amie d'amis, costumière à merveilles, modèle et se produit sur scène avec un personnage à tons multiples. Elle a été la grande valeur ajoutée avec de la grâce , du mystére , des plumes noires et une envolée. 

Autour, avant, pendant on glisse, on sourie, on dit qu'on se reverra à tous ceux qu'on aime mais ne fait que frôler, on essaiera, on essaiera, on a fait, c'était paix.

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