dimanche 29 novembre 2020

On a toute une peau pour se raconter nos vies


 

Retour à la galerie Eko Sato, 57 rue des cascades 75020 Paris pour l'exposition " On a toute une peau pour se raconter nos vies".

 

Comme toujours des dessins vécus comme des bulles. la bulle c'est déjà de s'asseoir, poser, quelques minutes quelques heures avec gomme, papier, crayons. S'asseoir et échapper au mouvement perpétuel, sur le papier poser une échappée au monde. On y trouve toujours peu la violence de celui , seulement un reflet, un contrepied .


Cette fois la bulle est de peau. Il y a quelques années une à peu près inconnue m'avait écrit que certaines formes graphiques que j'utilisais lui évoquait l'intime et la peau. L'idée m'a plu, j'en ai entouré mes personnages. Ceux là sont donc placés dans des bulles de peau, on y perçoit sans doute plus la douceur et le tendre qu'halétements et furie mais l'idée était là. Le corps et le tendre comme refuges, plénitude.


Les deux personnages sont masculins-féminins, androgynes, miroirs et métamorphose, deux  à plus de bras, plus de mains pour s'envelopper davantage ou peut être un peu plus, chacun verra ce qu'il voudra. Ca sert à rien d'expliquer un dessin, en le tue toujours un peu à l'assommer de mots. Si il y a une émotion ça suffira, l'ancrage aura été fertile.

 

En parallèle sortie du livre du même nom chez critères éditions avec qui avait déjà été publié " on est tous roi d'un pays qui n'existe pas", augmentation radicale du tirage puisque l'on passe de 401 à 402 exemplaires numérotés et signés.





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