dimanche 2 juin 2019

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Merci au festival des musiques métisses d'Angoulême de m'offrir une si belle place pour sa quarante quatrième édition avec mes dessins boisés, d'exploration en format gulliver et une exposition de sérigraphies.


Angoulême, la maison, comme Paris mais davantage, autant étranger et anonyme dans l'un que l'autre, tellement chez moi aussi. Après une exposition en 2012, chez cax, antiquaires...parisiens , après une belle exposition cette année au little comptoir le festival des musiques métisses.

Quelques souvenirs qui datent , où je ne devais pas dépasser le mètre cinquante, johnny clegg, myriam makeba et le premier contact avec le rouge à lèvres, l'invention la plus importante de l'histoire de l'humanité. Comme tous les angoumoisins nostalgie des années où l'argent ne s'était pas enlisé et où le festival de la bande dessinée était une fête populaire avec vendeurs de merguez ( oui enfant j'avalais de la viande) et bouquinistes dans la rue et où celui des musiques métisses était le moment où des habitants de tous les quartiers ce croisaient sur une île village.

44 ans, j'en ai 46, je reconnais vaguement des visages en essayant de leur enlever vingt ou trente. Le soleil tape, les muscles grincent un peu et le soir seun kuti, fils de, parmi les fils de, je mettrai bien une photo mais j'ai peur d'être censuré, à côté de son jeu de fessier elvis presley a l'air d'un prêtre orthoxe.

Aujourd'hui c'est le jour trois, c'est le dernier tour.

Merci

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