Cette nuit je me suis réveillé sous les cascades de pluie du ciel, ça aurait pu être beau sauf qu'être réveillé la nuit ça m'emballait pas. Un début de mauvais film et un beau livre trop bien réussi dur ne m'ont pas trop incité à la détente. Je me suis retrouvé à discuter avec mon caliméro ordinaire, celui qui fait défiler son existence à coups d'occasions ratées , de cercles amicaux désertés. C'est tout seul qu'on resserre l'étau.
Dans la nuit un rêve m'a visité , mon balcon plein de plantes et de petits arbres avait disparu je revenais , joyeux de saluer mes petits arbres et boum! il n'y avait plus que le vide. Il restait un vague bout de trucs mais pas pus, rien de visible, juste une grande absence. Je cherchais à comprendre, j'allais examiner le trottoir, cinq étages plus bas, rien. Je discutais avec un voisin en m'infiltrant parmi le chantier des escaliers, il portait une salopette blanche , ses enfants dans les jambes et ce voisin qui n'existe pas me le disait: moi j'en ai pas mis de balcon, j'étais sur que ça tiendrait pas!
Un autre me répétait que Jacqueline ( une dame avec qui j'ai travaillé à une époque où j'avais un salaire et où je m'appelais monsieur) ma voisine tirait tout le temps sur mon lierre, ça avait du tout faire tomber ou alors elle avait pu couper le balcon.
Putain de rêves, ils veulent même pas faire de l'implicite. J'ai des rêves de grandeur: je veux un salaire, arrêter de compter et un plancher qui tienne. Mort au vache.
Je voulais dessiner le rêve et puis peut être qu'il était déjà là: dans les soixante et quelques. A suivre, ou pas.
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