mercredi 13 mai 2015

International raya playa fan club



Le premier jour j'ai pris l'avion, charles de gaulle miami en quatre heures chronos. La veille au soir j'étais avec l'international raya fan club à l'Olympia pour les trente cinq ans de la souris déglinguée, plus vieux groupe suburbain français, musique de prolétaires aux histoires de banlieusards, de zonards d'hier matinées d'asie intemporelle ou tellement datée,Indochine oblige.

C'est ma culture et pas complétement ou pas du tout mon milieu, ces vieux punks, skins , figures d'hier ou jeune garde d'aujourd'hui j'ai en commun des bouts de vie avec eux et bien des différences, toujours été trop solitaire pour l'esprit de bande et la danse,juste pris la musique et quelques connivences tout en explorant des chemins et pistes diverses.

Comme toujours retour en sueur dans le métro, la voix éteinte, la tête cette fois décorée de bosses et les jambes de bleus . Bonheur masochiste.



Le matin c'est dur et dur, dormi trois heures, grand voyage et peur un peu de je ne sais quelle formalité administrative qui m'empêcherait de décoller et me maintiendrait à paris paris, ville de lumière et de grognements, de l'inconnu aussi, il fait toujours peur celui là avec ses mille visages.

Je monte , je monte, je m'écroule, je me réveille, je m'écroule...Le trajet ne dure que quatre heures parce qu'après quatre heures au sol...On redescend les amis, problème technique non résolu, nombre d'heures de vol pour l'quipage dépassé, rendez vous le lendemain matin à 7 heures. C'est écrit, j'arriverai en déficit de sommeil...

Le lendemain on part pour de vrai, longs échanges avec mon voisin, le même qu'hier, jovial, bavard, révolté parfois.Les douanes sont américaines on passe d'un gros type qui balance aux nons anglophones " retournez chez vous si vous ne comprenez pas, vous risquez d'être poursuivis par la loi si vous ralentissez mon travail" à  celui qui s'exclame" Hey fred, what are you comin' for?".

Une claque de chaleur monte à la sortie, le taxi est cubain et je suis embarqué pour un voyage dans une carte postale, la mer et les palmiers défilent, c'est drôle de marcher dans une carte postale, sauf qu'on roule. Ici on roule tout le temps je crois, moi qui découvre les villes en marchant je suis sacrément paumé. C'est beau, buildings géants sur mer et bâteaux blancs qui ont l'air tout petits par contraste.



Je ne peux pas comparer à ma vie ni Paris c'est juste autre chose, un autre décalage. A l'hôtel ma chambre au nom de "le chevalier" me fait sourire, je vais avoir du mal à retrouver l'aigreur de ma cellule parisienne. La douche donne envie d'y faire résidence, les toilettes ont une gueule de salle de bains. Sur le lit les coussins ont eu des enfants et le lit king size fait regretter de ne pas y être accompagnée par une muse avec qui ne pas en faire , au paradis comme en enfer.

Tout le monde m'appelle sir, comme les autres bien sur, j'ai du être adoubé en vol, c'est mieux que d'exploser.

Les rues sont larges, on les silllonne en voiture, je me suis permis de dire à ma généreuse et souriante galleriste que sa sono était chouette du coup c'est à plein volumes qu'on sillonne miami bech et je ne sais trop où encore . Une ville sans centre, je descendrai bien regarder ces murs moches, ces facades aux inscriptiosn ne français, évangéliques, regarder ces gens qui jouent au baseball ou soccer. Je vois de la vie de loin.

Le matin j'avais les pieds dans l'eau, sans hésiter, en dix secondes j'étais dessous, tellement chaud.




Rouleaux déroulés, couleur ajouté, on découpe en petit comité généreux accompagné de vin un peu, premier collage et c'est la fête. Coller ailleurs c'est toujours recommencer un peu à zéro, loin, ailleurs on retrouve le frisson fort, comme sevré alors ici....






Oui...c'est loin c'est ailleurs, welcome to Miami....




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